RDC: Le BCNUDH note une diminution de 14% d’atteintes aux droits de l’homme de janvier à juin 2021

Dans un rapport publié le mercredi 04 août, le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), indique avoir noté une diminution de 14% d’atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du pays, de janvier à juillet 2021 par rapport au dernier semestre de  2020.

D’apres le BCNUDH qui a rendu son rapport le mercredi 4 août, cette tendance à la baisse reflète les violations des droits humains attribuées aux services de sécurité et aux groupes armés.

“Au cours du premier semestre de 2021, le BCNUDH a documenté 3.276 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la RDC. Ce qui représente une diminution de 14 % par rapport au semestre précédent et de 20% par rapport à la même période de l’année dernière. Ceci reflète une diminution du nombre de violations attribuables à des agents de l’Etat ainsi que des atteintes attribuables aux groupes armés”, lit-on dans ledit rapport.

Selon ce rapport, cette tendance au rabais d’attentes aux droits humains est plus significative au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et dans le Kasaï.

Sur les 3.276 cas recensés de violations aux droits humains, le BCNUDH révèle que 271 cas concernent les restrictions à l’espace démocratique, soit une baisse de près de 25% par rapport au semestre précédent. Cette tendance s’explique par une baisse des violations des droits de l’homme dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures barrières dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.

Pour le BCNUDH, l’état d’urgence sanitaire ayant été levé, les restrictions à l’exercice des libertés fondamentales de façon injustifiée ou disproportionnée ont également baissé.

Par contre, le BCNUDH a noté également la multiplication des menaces, y compris sous la forme de procédures judiciaires contre des lanceurs d’alertes, membres de mouvements citoyens, organisations de la société civile et des partis politiques pour avoir alerté l’opinion  des actes de corruption, pour s’être exprimés sur des questions politiques ou pour avoir fait leur “travail légitime de défenseurs des droits de l’homme”.

Le BCNUDH craint par contre que cette tendance remonte suite aux débats très sensibles qui sont en cours, notamment le débat sur la congolité et la désignation des membres de la Ceni.

Landry Kamango

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