Lors de la 12 ème réunion ordinaire du conseil des ministres tenue le vendredi 06 septembre 2024, la première ministre est, dans sa communication, revenue sur les incidents survenus dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024 au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa ( CPRK).
Judith Suminwa qui présidait cette réunion, a condamné la tentative d’évasion qui a dégénéré à une « succession d’incidents malheureux ».
A en croire le gouvernement, trois jours après, l’on assiste à un retour à la normale à l’ex prison de Makala. L’on en veut pour preuve :
« Le rétablissement de l’eau et de l’électricité au CPRK, les pensionnaires sont servis en nourriture et le calme est revenu, l’assainissement du milieu carcéral est en cours, l’identification des pensionnaires se poursuit », peut-on suivre dans le compte rendu de l’exécutif national.
S’agissant des cas des viols survenus pendant ladite tentative d’évasion, la cheffe du gouvernement a annoncé l’ouverture des audiences en flagrance au CPRK contre les auteurs présumés de ces actes. En outre, Judith Suminwa a rassuré quant à la prise en charge, par le gouvernement, des femmes violées, mais aussi la mise sur pieds d’une commission inter-service chargée d’enquêter sur ces événements, à laquelle les organisations non-gouvernementales de droits de l’homme seront associées.
Dans la foulée, la première ministre a instruit le ministre d’État, ministre de la justice à privilégier le cadre de concertation existant entre son ministère et le conseil supérieur de la magistrature ( CSM) pour assure la cohésion sociale et mener à terme les réformes initiées dans ce secteur.
Au cours de ce conseil des ministres, la première ministre a attiré l’attention des membres du gouvernement sur la nécessité d’une communication coordonnée, cohérente et de « s’abstenir de tomber dans la dérive de la gouvernance à travers les Réseaux sociaux ».
Élysée Odia
