Une nouvelle opération de perquisition est prévue ce jeudi 18 avril au Parc de Kingakati, également connu sous le nom de Parc de la Vallée de la Nsele, propriété de la famille de l’ancien président congolais Joseph Kabila. L’annonce a été faite par Adam Shemisi, conseiller en communication de Marie Olive Lembe Kabila, épouse de l’ancien chef de l’État.
Selon Shemisi, les services de sécurité ont notifié au gérant du parc leur intention de mener une fouille dans les heures à venir.
La veille, une autre propriété de la famille Kabila, située sur la 18e Rue dans le quartier industriel de Limete à Kinshasa, faisait déjà l’objet d’une perquisition. D’après Adam Shemisi qui s’est confié à la presse, cette pération a été menée conjointement par l’ex-DEMIAP (Détection militaire des activités anti-patrie) et l’ANR (Agence nationale de renseignements), sur la base d’un ordre de mission en lien avec la « recherche de matériel et effets militaires de l’État qui auraient été volés ou dissimulés ».
Les agents ont fouillé entrepôts, conteneurs, locaux et véhicules majoritairement occupés ou utilisés par des locataires en présence d’un avocat représentant les intérêts de la famille Kabila.
Adam Shemisi affirme qu’aucun élément compromettant n’a été trouvé lors de la perquisition du 16 avril, et que tous les véhicules contrôlés portaient des plaques civiles. Les autorités ont néanmoins exigé la présentation des titres de propriété de la concession ainsi que les documents d’identification des véhicules.
Face à cette nouvelle opération annoncée au Parc de Kingakati, la famille Kabila dénonce ce qu’elle qualifie d’“acharnement” et de “violation flagrante” d’une propriété privée appartenant à un ancien président devenu sénateur à vie.
“La République Démocratique du Congo est un État de droit. Toute action des services de l’État doit se conformer strictement aux procédures légales”, a insisté Shemisi, appelant au respect des droits et à la fin des intimidations ciblant la famille de l’ex-chef d’État.
CTMAMPUYA
