Les élections nous donnent le pouvoir de renouveler la confiance aux animateurs qui ont bien servi le pays, mais aussi de sanctionner ceux qui ont mal géré. La Conférence épiscopale nationale du Congo rappelle ainsi son mot d’ordre donné en juin 2023, lors du Congrès eucharistique, tenu à Lubumbashi.
Dans son communiqué de presse signé le mardi 21 novembre 2023, le collège des évêques de la RDC note que la campagne électorale est le moment de demander les comptes à ceux qui ont dirigé, par rapport aux promesses faites et de bien juger la pertinence et la faisabilité des promesses de nouveaux candidats. « Face aux nouveaux candidats, privilégions les critères objectifs de compétence et de probité morale », lit-on dans ce document signé par Monseigneur Donatien N’Shole, Chapelain de sa sainteté et secrétaire général de la CENCO.
Les évêques congolais se dressent ainsi contre tous les « opportunistes qui changent de camp à la recherche des intérêts et tous ceux qui prennent comme suppléants les membres de leurs familles ». A ceux-là, la CENCO joint aussi les candidats qui postulent à tous les niveaux, les tribalistes et népotistes. Elle invite la Commission électorale nationale indépendante à garantir la transparence des opérations de vote et de dépouillement par le respect des dispositions légales.
Les Pères évêques concluent que l’acceptation des résultats des élections de décembre 2023 dépendra du respect des dispositions légales concernant la publication des listes des électeurs, de la cartographie électorale sous un format téléchargeable et surtout de la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote.
Visesa Louangel
