Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé ce mardi 01 juillet avoir intercepté un aéronef non identifié qui a illégalement pénétré l’espace aérien et le territoire national congolais, sans autorisation préalable de survol.
Selon un communiqué officiel signé par le général de brigade Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, porte-parole de l’état-major général, l’appareil se dirigeait vers une zone de conflit active, sans que son origine ni son immatriculation ne puissent être déterminées.
« Cet aéronef ne portait aucune immatriculation permettant son identification », précise le communiqué, soulignant la gravité de cette intrusion, qualifiée de « violation flagrante des normes internationales de l’aviation civile ».
L’incident a été détecté par les radars militaires congolais dans la matinée de ce 30 juin, jour de célébration du 65e anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, ce qui en renforce la portée symbolique.
L’aéronef, dont la nature – civile, militaire ou d’observation – n’a pas été précisée, aurait mis le cap vers une zone de conflit non spécifiée. Toutefois, au vu du contexte sécuritaire actuel dans l’Est du pays, tout porte à croire qu’il s’agissait des territoires sous tension dans les provinces du Nord-Kivu ou de l’Ituri, où les FARDC sont engagées dans des combats contre les groupes armés, notamment les rebelles du M23/AFC.
Le communiqué assure que les autorités compétentes ont été saisies et que les FARDC ont immédiatement mis en œuvre les « mesures appropriées pour garantir la sécurité de notre espace aérien et préserver l’intégrité de notre territoire ».
Aucune précision n’a été donnée sur le sort de l’appareil intercepté : s’est-il posé, a-t-il été escorté, ou a-t-il pris la fuite ?
CTMAMPUYA
