Les mécanismes de la justice transitionnelle élargis sur toute l’étendue de la RDC s’engagent à consolider la paix dans les provinces où des atrocités ont eu lieu, cas du Nord-Kivu et Kongo central en se référant à la jurisprudence du Kasaï central avec le dossier Kamuena Nsampu.
Cette délégation d’experts internationaux sur la justice transitionnelle, qui a travaillé dans le Kasaï central, l’a fait savoir au terme d’une entrevue avec le ministre des droits humains Albert Fabrice Puela, jeudi 2 décembre dernier à Kinshasa.
Selon Bacre Waly Ndiaye, président de ce groupe, l’expérience du Kasaï central avec le dossier Kamuena Nsampu va le permettre de voir comment apporter le soulagement aux différents victimes.
«Nous allons voir comment réconcilier les populations et comment trouver les moyens pour que ce qui s’est passé ne se reproduise plus, ni se répéter. Notre rôle est d’accompagner le gouvernement congolais dans sa responsabilité nationale, mais aussi provinciale avec comme rôle la protection de tout Congolais. Ceci en rapport à ce que le président Félix Tshisekedi a répété au niveau des Nations-Unies, que cela soit une vérité et bénéfique à tout Congolais dans toute l’étendue de la RDC « , a-t-il déclaré.
De son côté le ministre Puela a demandé exclusivement au haut-commissariat des Nations unies à Genève que la justice transitionnelle soit étendue dans toutes les provinces où les atrocités ont été commises, ceci dans le cadre de faire prévaloir la justice transitionnelle avec ces 4 piliers. Il s’agit notamment de droit de la justice, droit à la connaissance de la vérité, droit aux réparation et droit à une garantie de non répétition.
Le ministère des Droits humains annonce, à cet effet, le lancement dans quelques jours de la campagne des consultations populaires à Goma, Bukavu, Tanganyika, Kongo central allant dans ce sens.
Dostin Eugène Luange
