Les nouveaux inspecteurs, contrôleurs et agents de l’admnistration nouvellement recrutés de l’inspection générale du travail ont manifesté leur mécontentement au tour du payement de salaire de leur prise en charge, ce mercredi, 19 juin.
Ces manifestants qui sont déjà en fonction après leur prestation de serment indiquent qu’ils ne perçoivent aucun salaire, ni prime, moins encore le frais d’installations jusqu’à présent, malgré le mot d’ordre donné par Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
« Nous sommes ici il y a huit mois, nous ne percevons ni salaire, ni prime, moins encore frais d’installation jusqu’à présent mais déjà en fonction, et nous sommes même affectés loin de nos domiciles », a dit Meschack Beedji, nouvel inspecteur du travail.
Lors de la 131eme réunion du conseil des ministres, le Chef de l’Etat congolais avait réitéré son instruction aux membres du gouvernement central d’assurer l’effectivité de la réforme de l’Inspection Générale du Travail dans un bref délai. Il avait également chargé le premier ministre sortant de veiller à ce que tous les acteurs impliqués dans ce processus contribuent à la mise en œuvre et suivi de l’intervention en rapport avec le renforcement des capacités de l’inspection générale du travail.
« Le Président de la République avait instruit aux membres du gouvernement Sama de s’impliquer dans ce processus pour assurer l’effectivité de cette réforme dans un bref délai. Chose grave, tous ces ordres ne sont respectés. Nous faisons appel au nouveau ministre de l’emploi et travail au respect de ces mots d’ordre, et de même au nouvel inspecteur général », a ajouté Alfred Ntolo, nouveau contrôleur.
La plupart des agents présents espèrent que la nomination du nouvel inspecteur général du travail apportera un grand changement et une nouvelle image dans cette structure.
MORGAN