Les membres du gouvernement congolais, les dirigeants du secteur privé et de la société civile et l’ambassadeur des États-Unis se sont réunis pour discuter d’un plan d’action national de la République Démocratique du Congo sur les principes volontaires relatifs à la sécurité et aux droits de l’homme.
L’ambassadeur des États Unis en RDC, Lucy Tamlyn soutient la création de ce plan car selon elle, ce plan améliore le climat des affaires en créant des avantages pour les communautés locales.
“Lors de l’atelier de cette semaine, les participants ont fait les premiers pas vers la création d’un plan d’action national qui fera finalement du respect des Principes volontaires une norme dans tout le pays. Une fois finalisé, le plan d’action national de la RDC établira une feuille de route, guidant les acteurs du secteur minier vers une approche commune de protection des droits de l’homme, approche qui crée des avantages pour les communautés locales tout en améliorant le climat des affaires” a-t-elle indiqué.
Elle a fait savoir également que la RDC bénéficiera des avantages d’un secteur minier stable, plus durable et plus rentable qui attirera les investissements une fois ce plan sera élaboré.
“Je crois fermement qu’en adhérant aux Principes volontaires, la RDC bénéficiera des avantages d’un secteur minier plus stable, plus durable et plus rentable, qui non seulement attire davantage d’investissements et de participation des plus grandes entreprises mondiales, mais qui favorise également la dignité, la sécurité et la prospérité de millions de Congolais” poursuit- elle.
Notons que les Principes volontaires relatifs à la sécurité et aux droits de l’homme ont été adoptés en 2000 pour garantir que les entreprises impliquées dans les industries extractives telles que le pétrole et les mines respectent les normes les plus strictes en matière de droits de l’homme et encouragent les investissements responsables.
Joseph Kisuki
