L’inspection générale des finances (IGF) vient de démentir d’être responsable du retard de la livraison d’une cargaison des vivres et non vivres du programme alimentaire mondial (PAM) destinée aux sinistrés de Goma.
A en croire l’IGF, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Patrick Mundeke accuse l’inspection générale des finances d’avoir retardé de 9 jours la livraison d’une cargaison du PAM suite à la lenteur dans le traitement de ce dossier pour l’exonération de cette cargaison.
Allégations réfutées par l’IGF qui affirme avoir traité ce dossier avec célérité. D’après l’institution dirigée par Jules Alingete, toutes les requêtes soumises ont été traitées le jour même.
“Le dossier de demande d’exonération de ces cargaisons du PAM introduite par la DGDA/Goma auprès de l’équipe de l’IGF sur place a été traité sans tarder en moins de 24 h. L’on peut bien lire sur le premier document intitulé “RELEVÉ OM 160/2024 N° 39 ANALYSE DES DÉCLARATION D’EXONÉRATIONS” qui comprend quatre demandes d’exonérations a été émis le 2 septembre 2024 par la DGDA, déposé auprès de l’équipe de l’IGF le 3 septembre 2024 et signé le même jour. Et le second document qui retrace deux demandes d’exonérations a été produit le 4 septembre 2024, introduit à l’équipe de l’IGF le même jour, accordé et signé par l’inspecteur général des finances chef de mission le jour même”, rétorque l’IGF.
L’IGF accuse l’acteur politique Patrick Mundeke de vouloir sapper son image, en se versant dans une dénonciation calomnieuse.
“Ceci démontre à suffisance, l’intention manifeste de nuire à la réputation du travail de qualité que réalisent les équipes de l’IGF sur terrain. Si la cargaison de l’aide humanitaire du PAM destinée aux populations de Goma a fait 9 jours sur place comme le prétend Patrick Mundeke, le problème réside ailleurs car l’IGF a traité ce dossier avec diligence. Les documents de preuve produits quant à ce, démontrent la promptitude avec laquelle l’équipe de l’ IGF/Goma a traité ce dossier”, précise-t-elle.
Toutefois, l’IGF reaffirme que “ses équipes travaillent avec conscience et professionnalisme en mettant de côté la léthargie dans le traitement des dossiers, surtout en ce qui concerne les actions humanitaires”, informe la haute direction de ce service de contrôle supérieur”.
Patrick Isebey