RDC : L’OCC sensibilise les opérateurs économiques sur le programme de vérification avant embarquement des marchandises importées

L’Office congolais de contrôle (OCC) a sensibilisé, ce mardi 7 mars au cours d’une matinée de communication à la Fédération des entreprises du Congo (FEC), les opérateurs économiques œuvrant en RDC sur le programme de vérification avant embarquement des marchandises importées.

Les représentants de la DGDA, Cellule du climat d’affaires de la Présidence de la République, membres de la FEC, ANAPI et BIVAC se sont tous retrouvés autour de cette question économique à l’initiative des dirigeants de l’OCC.

Le Directeur Général de l’OCC Étienne Tshimanga a fait savoir que « ce programme a été institué dans notre pays à la fois comme un instrument indispensable et surtout comme un système adéquat devant servir au contrôle des marchandises entrant sur le territoire de la RDC ».

A partir du 7 novembre 2016, a expliqué le numéro un de l’OCC, un nouveau contrat a été signé à l’issue d’un appel d’offre international et organisé par le gouvernement. Ainsi, la RDC a porté son choix sur BIVAC. Ce nouvel engagement s’est opéré avec des nouvelles assignations qui tiennent compte de la modernisation du secteur, a reconnu le Directeur général de l’OCC.

La matinée de communication et d’échanges organisée par l’OCC au siège de la FEC a poursuivi cinq objectifs. D’après le Directeur Général Étienne Tshimanga, il s’est agit de présenter aux membres de la FEC le contrôle complet du programme, rencontrer les avis des uns et des autres et éventuellement apporter un éclairage.

Il s’est agit également d’éradiquer les difficultés techniques que rencontrent les opérateurs économiques sur cette question, soutenir la FEC dans ses missions et enrichir les participants sur les questions en la matière.

Pour l’administrateur délégué de la FEC, « l’OCC a déjà signé un protocole d’accord depuis 2005. Malheureusement les changements intervenus à la tête de l’entreprise n’ont pas permis de matérialiser l’acte ». « Il est plus que temps de relancer ledit accord », a-t-il lancé.

La FEC a estimé qu’elle s’est battue pour pour que le BIVAC soit là comme société de surveillance. « C’était difficile pour convaincre les autorités. Pour nous, il s’agissait de faciliter les importations », a fait savoir son administrateur délégué. D’où son appel aux opérateurs économiques : « Il faut une procédure avant de devenir importateur. Les importateurs sont souvent soumis à plusieurs problèmes ».

Ramami