Les casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) ont formé quatre cents (400) soldats des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à la géographie de la province de l’Ituri, au maniement des armes, aux tactiques de tirs et de combats.
Ceux qui ont subi la formation ont également appris comment tendre des embuscades à l’ennemi ainsi que la communication radio. Il s’agit d’une nouvelle vague de soldats formés par les Casques bleus de la MONUSCO, dans le but de renforcer les capacités opérationnelles des FARDC dans la lutte contre les groupes armés locaux et étrangers en Ituri. Ils ont aussi été outillés sur les notions des droits humains, la protection de l’enfant et des personnes déplacées.
Organisée à Rwamparara, à une dizaine de kilomètres de Bunia, cette formation a pris fin lundi 11 novembre 2024. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du Gouverneur militaire de l’Ituri, le Général Johnny Luboya Nkashama, et du Commandant adjoint du Secteur Nord de la Force de la MONUSCO, le Colonel Tariq Hossain.
Comme pour montrer qu’ils sont désormais mieux aguerris au combat et plus que jamais prêts à en découdre avec les forces négatives, cette unité « commando » a fait quelques démonstrations sur les embuscades, le maniement des armes, des exercices d’endurance physique et même des combats corps à corps. Le Général Johnny Luboya s’est dit très heureux, tout en rappelant les nombreuses difficultés de cette « guerre asymétrique » que les FARDC livrent contre l’ennemi, avec l’appui de la MONUSCO.
« Je suis l’homme le plus heureux, parce qu’il y a deux (2) semaines, nous avons clôturé avec la formation des forces spéciales. Aujourd’hui, ce sont les forces de couverture, à qui on a appris d’abord les techniques de combat, et autres ; mais aussi, les règles de comportement, parce qu’ils vont évoluer là où il y a des déplacés et même des réfugiés. Ils ont aussi appris les règles d’engagement. Comme vous le savez, un militaire ne peut pas engager l’ennemi n’importe quand, surtout que nous sommes dans une guerre asymétrique. Un message clair à nos soldats, qu’ils aient un bon comportement, de la discipline et qu’ils soient professionnels », a-t-il déclaré.
Il y a une semaine, cent (100) soldats des FARDC ont clôturé une formation spéciale sur le combat dans la jungle et en zone urbanisée, formation organisée par les forces spéciales du Guatemala de la MONUSCO.
Fabrice Ngima