Menace de vente aux enchères des maisons préfabriquées commandées par la RDC, bloquées depuis 2020 à Dar-Es-Salaam en Tanzanie, l’ACAJ revient à la charge.
Selon Me Georges Kapiamba, Coordonnateur de l’ONG ACAJ, la responsabilité de cette affaire incombe à l’entreprise du Libanais Samith Jammal ayant perçu plus de 50 millions de dollars USD. Il l’a dit dans un communiqué publié ce mardi 12 juillet 2022.
« Le gouvernement de la République à travers son trésor public a eu à s’exécuter de manière complète en mettant à la disposition de ladite société, 57 millions de dollars USD. Le trésor public a aussi sorti 10 millions de USD comme frais pour accompagner le suivi de ce contrat. A mon avis, l’état Congolais ne doit plus rien à cette société« , a expliqué Me Georges Kapiamba.
Le numéro 1 de l’ACAJ révèle que dans le cahier de charge, il était clairement mensionné que cette société avait l’obligation de rendre ces maisons dans les lieux bien indiqués notamment à Kinshasa précisément au Camp Tshiatshi.
« Il est inconcevable que l’on parle de blocage de ces maisons pour non paiement des frais de douanes ou d’entreposage alors qu’on sait que la société de Jammal avait obtenu de la part du gouvernement Congolais tous les droits d’exonération« .
D’après Kapiamba, sur le plan civil, ladite société devra faire l’objet des poursuites et condamnation avec saisies. D’où l’appel à l’état Congolais à prendre des dispositions pour aider la République à récupérer soit les 57 millions USD soit les biens en contre-valeur.
Léonie KBGL