Une campagne a été lancée le mardi 17 août 2021 à Kinshasa pour soutenir l’inscription de la “Rumba congolaise” au patrimoine mondial de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). La cérémonie a été présidée par la ministre de la culture et arts, Catherine Kathungu Furaha.
Elle a ainsi appelé à une mobilisation tous azimuts, notamment dans les médias et réseaux sociaux, dans les ambassades, les universités et dans les écoles.
“Je souhaite que des émissions radiotélévisées fassent connaître chaque semaine à la population l’histoire glorieuse de la Rumba, partie d’un rite de la danse du nombril pour devenir une identité emmenée par des Afro-descendants et nous tous, chacun à son époque”, a dit Catherine Kathungu
La déposition du projet a été faite l’année dernière. Il est défendu de part et d’autre du fleuve Congo par les deux pays, la RDC et le Congo-Brazzaville comme une fierté africaine.
“Il nous reste la phase de promotion et de lobbying (…) afin d’appuyer activement cette candidature d’ici la fin de l’année 2021”, a déclaré André Yoka, DG de l’Institut national des arts (INA) et président du comité mixte pour la promotion.
Il faut noter que la version cubaine de la Rumba a été admise par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2016.
Israel senga