Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, accompagné du 2e vice-président, Didi Manara Linga et de quelques membres de la plénière, a assisté ce mardi 02 juillet aux funérailles de l’Imam Moussa Rachidi, président de la Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME), décédé le 30 juin 2024 à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire.
Le président de la Ceni, Denis Kadima, a salué la mémoire de cet homme de foi, humble et épris de paix, dont le souvenir perdurera dans les esprits à travers l’héritage qu’il a légué à la postérité.
« Je salue la mémoire de cet homme de foi, humble et épris de paix. Un des artisans importants, aux côtés de feu l’abbé Apollinaire Malu-Malu, de la matérialisation de la Commission d’intégrité et de Médiation Électorale »,a-t-il dit.
Avant même la levée du corps, Denis Kadima a également exprimé sa compassion et son soutien à la famille de l’illustre disparu.
« En ces moments difficiles, je tenais tout d’abord à exprimer toute ma compassion et mon soutien à sa famille et sa communauté. Et je dois dire que l’Imam Moussa Rachid, que j’appelais affectueusement NDUGU (frère), était une personne exceptionnelle dont la bienveillance et l’ouverture d’esprit ont marqué toutes les personnes qui ont eu la chance de le connaître. Il m’écrivait dans un swahili parfait et moi je répondais en français parce que je n’avais pas les capacités d’écrire un si bon swahili que le sien »,a-t-il fait savoir.
Il a également mis en exergue son sens élevé du devoir et les circonstances de son rapprochement avec le pilier de cette institution.
« Notre chemin a croisé celui de l’Imam Moussa lors de la création de la CIME dont il était fondateur avec d’autres religieux du pays. Toujours en quête de grandes réalisations dans sa mission de médiateur et d’acteur au service d’élections apaisées dans notre pays, l’Imam a cheminé avec nous dans les programmes de renforcement des capacités qu’il a suivis avec simplicité et une assiduité rare pour un leader de son rang. Là où beaucoup cherchent les raccourcis et la facilité, l’Imam a compris que seule la patience et le travail élèvent »,a témoigné le président de la Ceni.
Il est à signaler qu’à l’issue de la cérémonie funèbre, la dépouille a transité par la mosquée de Citas, dans la commune de Barumbu, avant son inhumation au cimetière de Kintambo.
Pour rappel, l’Imam Moussa Rachid avait pris les rênes de la CIME le 17 juillet 2020, succédant à Delphin Elebe Kapalay, qui avait dirigé la commission pendant six ans. Son mandat a été marqué par son engagement pour l’intégrité et la médiation électorale en RDC.
L Patient
