Au cours d’un briefing organisé, le jeudi 09 décembre, conjointement avec le ministre de la communication Patrick Muyaya, la ministre de la culture et arts Catherine Katumbu Furaha, a annoncé l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en date du 13 au 18 décembre à Paris.
Cette inscription de la rumba constitue, explique-t-elle, une opportunité dans le cadre de recherche des solutions par rapport à la production des artistes musiciens Congolais en France et Belgique.
Elle a de ce fait, promis d’entreprendre une diplomatie culturelle pour la reprise de concerts des artistes congolais évoluant au pays, en Europe, plus précisément en France et en Belgique.
Catherine Katumbu Furaha a estimé également que c’est une occasion pour inviter les autorités et les acteurs du monde à soutenir au nom de la solidarité la RDC. Dans cette optique, le porte-parole du gouvernement a souligné que la rumba étant un vecteur du rayonnement du pays mérite une réappropriation ».
« Il faut une réappropriation de notre propre musique. C’est pour ça que nous voulons travailler pour que nos artistes reprennent leurs productions en occident parceque c’est ce qui permet aussi à la rumba de se vendre mondialement », a-t-il déclaré.
Le ministre Patrick Muyaya promet de travailler en synergie avec le ministère du tourisme et le Ministère de la culture pour la réappropriation de la culture congolaise.
Patrick Muyaya et Catherine Furaha ont annoncé l’organisation d’une série de concerts au Palais du peuple, avec plusieurs artistes congolais. En somme, le Gouvernement a fait du site de N’Sia Nfumu, route des communication en République Démocratique du Congo.
Dostin Eugène Luange