RDC : Plus de 1100 morts et 42 000 cas suspects de variole du singe signalés depuis le début de l’épidémie

Le ministre de la Santé, Roger Kamba, a annoncé lors d’un récent briefing presse conjoint avec le ministre de la Communication que l’épidémie de variole du singe continue de ravager le pays.

À ce jour, plus de 1100 décès ont été enregistrés et plus de 42 000 cas suspects sont signalés à travers le territoire national. Le ministre a toutefois rassuré que toutes les personnes touchées sont actuellement sous surveillance.

« On a dépassé les 1100 morts. On connaissait le virus dans notre pays depuis les années 70 et c’était dans les périphéries des zones forestières où la relation entre l’homme et l’animal faisaient que cette maladie qui était chez les animaux passait chez les humains », a déclaré Samuel Roger Kamba.

Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a précisé que l’épidémie se manifeste différemment selon les régions. Au Sud-Kivu et à Kinshasa, il a été observé que la variole du singe se transmet davantage par voie sexuelle. Cette particularité épidémiologique s’explique par l’émergence d’une variante du virus, désignée sous le nom de “1B”, qui se propage principalement par ce mode de transmission.

« On connaissait ce virus dans notre pays depuis 1970, surtout dans les zones forestières où le contact entre l’homme et l’animal facilitait la contamination », a-t-il expliqué. Ce type de transmission, appelé “1A”, reste prévalent dans le nord-est du pays. Cependant, à Kinshasa, on observe la circulation des deux variants, rendant la situation plus complexe.

Des symptômes discrets facilitant la contagion

Selon le ministre, la variante “1B” de la variole du singe présente des symptômes moins visibles, favorisant ainsi la propagation rapide du virus. Contrairement au variant “1A”, qui provoquait des éruptions cutanées généralisées permettant de repérer facilement les malades, le variant “1B” se manifeste principalement par des boutons discrets autour de la région génitale. Cette discrétion des symptômes a contribué à une augmentation rapide des cas.

Le ministère de la Santé de la RDC dit travailler sans relâche pour contenir l’épidémie, bien que la propagation continue d’inquiéter les autorités sanitaires. Avec la persistance des cas et la diversification des modes de transmission, le gouvernement met en place des mesures de suivi renforcé pour limiter la propagation, en particulier dans les zones les plus touchées comme Kinshasa et le Sud-Kivu.

C-T. MAMPUYA

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