Plus de 470 congolais ont été refoulés encore ce vendredi 2 février 2024 via la bande frontalière de Kamako. Cité située à 150 kilomètres de la ville de Tshikapa chef-lieu de la province du Kasaï.
La sonnette d’alarme est du coordonnateur de la société civile forces vives basé dans cette cité abbé Trudon Keshilemba qui confirme la poursuite des refoulements dans les zones Minières, ainsi que dans les grandes villes de l’Angola.
» L’opération s’est poursuivie en Angola, expulsant tout congolais n’ayant pas les documents administratifs. Ils sont refoulés dans les mauvaises conditions, d’autres sans bagages, sans vêtements, ni argent, pied nus. Pour le moment, la situation semble grave pour cette petite cité de Kamako « , a fait savoir l’abbé Trudon Keshilemba.
Et de poursuivre: » chaque jour, il ya expulsion pour la journée du 2 février seulement 470 personnes, alors nous demandons aux autorités compétentes de prendre des mesures adéquates surtout pendant cette crise humanitaire. Si non Kamako sera victime de plusieurs incident « , a-t-il alerté à yabisonews.cd.
Cet activiste de la société civile sollicite le plus vite possible une assistance sociale mais également du gouvernement central. Il invite le gouvernement central à créer des activités valorisant le secteur minier afin de réduire les clandestinités via l’Angola.
Lydia Fuamba