A travers un briefing de presse animé conjointement avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, le gouvernement a fait un état de lieux de la situation du secteur éducatif dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, frappées par l’agression Rwandaise.
Selon la ministre, près de 2 500 écoles ont été affectées par le conflit en cours, tandis que 1,4 million d’élèves subissent directement les conséquences de cette instabilité.
« On a des écoles qui ont été détruites suite aux bombardements et des centaines d’autres occupées par des groupes armés », a-t-elle déploré.
Face à cette situation dramatique, la reprise des cours demeure un défi majeur.
« Les écoles sont poussées à rouvrir, mais avant toute reprise, il est primordial de garantir des conditions de sécurité adéquates », a souligné Raïssa Malu. Un protocole a été mis en place afin d’évaluer les risques avant toute réouverture.
Cependant, malgré les efforts pour relancer le système éducatif, la peur reste omniprésente au sein des communautés locales.
« Nous constatons qu’environ 50 % des élèves sont de retour dans les établissements scolaires, mais une grande majorité de parents hésitent encore à envoyer leurs enfants en raison du climat d’insécurité », a-t-elle ajouté.
Face à cette situation préoccupante, la ministre a insisté sur la nécessité de garantir la sécurité des élèves et des enseignants avant toute reprise effective des cours.
« Avant qu’une école ne reçoive le feu vert pour rouvrir, nous devons être certains que toutes les conditions de sécurité sont réunies », a-t-elle affirmé.
CTMAMPUYA
