Le président du parti politique ENVOL, Delly Sesanga, a assisté ce samedi 07 octobre 2023 à une messe d’action de grâces à l’église Saint François de Kintambo, en marge du dépôt de sa candidature à l’élection présidentielle de décembre prochain.
Accompagné de son épouse et de quelques cadres de son parti politique « ENVOL », Delly Sessanga est venu implorer la miséricorde et les grâces divines avant qu’il ne se rende à la centrale électorale pour sa candidature à la présidentielle de 2023.
« Au moment où je m’apprête à déposer ma candidature pour la magistrature suprême de notre pays, je voudrais implorer la miséricorde de Dieu, les grâces divines pour que cette action soit placée sous la grâce qui nous accompagne jusqu’à présent, sous le signe de la réussite, mais surtout pour l’appel au devoir de servir le peuple et non au privilège », a-t-il déclaré.
Le président d’ENVOL a choisi cette paroisse car il s’y rend régulièrement et qu’elle revêt aussi une dimension symbolique pour la lutte de la préservation de la liberté, la démocratie et la constitution RD-Congolaise.
Il a rappelé que c’est à Saint-François de Kintambo qu’il s’était mobilisé avec la jeunesse congolaise pour protester contre le régime de Kabila en 2016, pendant ces événements, la religieuse Thérèse Kapangala fut tuée par balle.
« C’est ici qu’avec la jeunesse de notre pays, nous avions perdu Thérèse Kapangala. Cet événement avait marqué beaucoup des esprits par l’engagement, la dévotion et par l’appel à la responsabilité de politique que nous sommes », a souligné M. Sesanga.
L’élection présidentielle en République Démocratique du Congo est prévue le 24 décembre prochain. Mais avant cela, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a ouvert depuis le 09 septembre, son bureau de traitement et réception des candidatures à la magistrature suprême.
De ce fait, sauf imprévu, l’élu national de Luiza déposera officiellement ses dossiers à la CENI, ce dimanche 08 octobre. Il pourra rejoindre dans cette course à la présidentielle des candidats comme Matata Ponyo, Martin Fayulu, Dénis Mukwege ou Félix Tshisekedi qui se sont déjà soumis à cet exercice depuis cette semaine.
Christian-Timothée MAMPUYA
