Dans une mise au point publiée par son service de communication, l’ancien ministre des transports et voies de communicatio récuse le rapport de l’inspection générale des finances (IGF) relayé par certains médias locaux.
Ledit rapport accuse José Makila d’être à la base d’un détournement de 7,1 millions de dollars américains, issus de la redevance de la logistique terrestre (RLT), en 2018 alors qu’il était vice-premier ministre des transports et voies de communication.
Selon ledit communiqué, tout acte posé à l’époque par l’actuel sénateur Makila était dans le cadre de l’action gouvernementale, qui du reste est collégiale.
Ainsi, il rattache ce rapport aux personnes qui veulent l’abattre politiquement parce qu’elles sont dérangées par sa constance politique.
‘’De ce fait, il estime que cette campagne injuste et malhonnête savamment orchestrée dans les officines politiques est mise en place afin d’abattre un homme dont la constance politique dérange”, peut – on lire dans ce communiqué
Pour José Makila, tout le monde se rend désormais compte que les contrôles de l’IGF sont calibrés en fonction des personnalités vouée à “la potence politique de l’union sacrée”, et de ce fait, ils manquent “gravement à l’obligation d’indépendance, d’objectivité et d’intégrité”, fondement indispensable d’un état de droit.
Il en veut pour preuve le silence de l’IGF dans l’affectation des ressources de la RLT mise en cause dans par lui par les dirigeants de la société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC).
“Au moment de son départ du ministère des transports et voies de communication et grâce aux effets bénéfiques de l’arrêté interministériel initié par lui et aujourd’hui mis en cause par l’IGF, il avait laissé dans le compte de la SNCC, dédiés à la RLT, des encaisses d’USD. 38.000.000. Pourquoi l’IGF ne s’est pas intéressée à contrôler l’affectation de ces ressources par les dirigeants de la SNCC ?, Est – ce parce qu’ ils sont membres de l’Union sacrée de la nation, donc insusceptibles d’être soumis au contrôle ?”, s’interroge ce sénateur FCC via le communiqué de sa cellule de communication.
Ainsi, José Makila dit se réserver le droit d’ester en justice toute personne qui lui attribuera sans preuves tangibles un quelconque détournement.
Elysée Odia