RDC – Procès de coup d’État manqué : Le tribunal rejette la demande d’annulation des procès-verbaux d’audition inclus dans le dossier sollicitée par les prévenus

Le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe a rendu, ce mardi 25 juin à la prison de Ndolo, son jugement préliminaire dans l’affaire de « tentative de coup d’État » du 19 mai 2024 en République Démocratique du Congo (RDC). Lors de cette quatrième (4è) audience, le tribunal a notamment rejeté les objections soulevées par les avocats des prévenus.

Le tribunal, qui a décidé de poursuivre pleinement l’enquête, a déclaré « irrecevable » la demande des prévenus sur l’annulation de tous les rapports établis lors de l’enquête préjudicielle, notamment par les services de renseignement militaire.

Concernant la compétence du tribunal militaire interrogée par les avocats des accusés, puisque selon eux, leurs clients sont tous des civils, le tribunal a confirmé sa compétence. Aussi, toutes les demandes de libération provisoire présentées par les prévenus ont été rejetées.

Il sied de rappeler que les avocats de l’un des trois (3) ressortissants américains poursuivis dans cette affaire avaient dénoncé le 7 juin, lors de la troisième (3e) audience, la « torture » de leur client lors de son interpellation. Exception, qui n’a évidemment rien changé à la suite du procès.

Au total, 51 prévenus, dont 4 femmes, sont poursuivis pour « terrorisme », « attentat », « détention illégale d’armes et munitions de guerre », « tentative d’assassinat », « association de malfaiteurs », « meurtre », « financement du terrorisme ». « . Des faits qui sont « passibles de la peine de mort », selon le tribunal. Parmi eux se trouvent deux sujets Américains, un Belge, un Canadien et un Britannique, tous naturalisés congolais.

Le 19 mai, la RDC a connu ce que l’armée a qualifié de « tentative de coup d’État », lorsque plusieurs dizaines d’hommes ont attaqué le domicile du ministre sortant de l’Économie, Vital Kamerhe, devenu depuis président de l’Assemblée nationale, avant de s’emparer du Palais de la Nation, un bâtiment historique abritant les bureaux du président Félix Tshisekedi. Deux policiers qui gardaient M. Kamerhe ont été tués.

Cink Inkonge

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