Déjà trois (3) condamnations dont une peine de mort, dans le procès des auteurs des tueries dans le territoire de Kwamouth dans le Maï-ndombe et à Bagata dans la province du Kwilu.
C’est au tribunal militaire garnison de Bandundu, Bagata et Maï-ndombe qui siège dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu qu’a lieu ce procès.
Le sergent Tygana Pemole de la première zone de défense, poursuivi pour meurtre d’une femme, commis le 23 novembre 2022 à Fadiaka, pour double tentative de meurtre à la même date contre un père et sa fille, en territoire de Bagata, a été condamné à mort pour chacune des infractions. L’auditeur militaire, dans son réquisitoire, avait requis sa triple condamnation notamment à 20 ans pour meurtre, 20 ans pour tentative de meurtre et 20 ans encore pour tentative de meurtre.
Le militaire Alphonse Engenga, sergent à la première zone de défense poursuivi pour évasion de détenu, faits commis à Masiambio, dans la province de Maï-ndombe, a été condamné à 9 ans de prison. Selon les faits, il était commis à la garde au cachot de cette entité de laquelle s’est évadé un militaire arrêté pour tentative d’assassinat. Le tribunal motive sa décision par la négligence dans le chef du militaire, qui était commis à la garde.
En fin, le soldat Kopozi Jiress, poursuivi pour homicide involontaire a été condamné à un an de servitude pénale principale et une amande de 350 000 FC d’amendes, faute de quoi, il subirait deux mois de contrainte par corps. Les faits lui reprochés s’étaient passés le 17 octobre 2022 entre les villages Betanie et Masiambio dans le territoire de Kwamouth, au Maï-Ndombe.
C’est depuis le 13 décembre 2022 que s’ést ouvert ce procès avec d’abord 4 affaires en cause. Trois étant finies, la quatrième demeure jusqu’à présent en cours. Plus de 100 assaillants armés présumés auteurs des tueries à Kwamouth et Bagata, dans le conflit dit «Teke et Yaka» sont mis en accusation. 28 militaires également arrêtés pour certains cas de dérapage, seront jugés par ce même tribunal militaire garnison de Bandundu, Bagata et Maï-ndombe.
Patrick Matanga