Le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) a assuré que le glissement ne fait pas partie du vocabulaire de son institution. Dénis Kadima l’a dit lors de la clôture ce vendredi 22 septembre 2023 de la série des cadres de concertation sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, organisés en la salle des spectacles du Palais du peuple.
En ce dernier jour, Denis Kadima était face aux composantes femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone. Le numéro un de la centrale électorale, les a exhortés à ne pas accorder du crédit à toutes les informations distillées par les « ennemis » des élections et à ne pas en être les propagateurs et se fier exclusivement aux canaux officiels de communication dont dispose la CENI.
«(…) Aujourd’hui les Congolais aspirent à la tenue de bonnes élections. La CENI veut significativement contribuer à une évolution positive de notre jeune démocratie et faire des élections un moment de célébration, de fête et non un moment de deuil. En effet, femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone sont des composantes très importantes de l’électorat de la RDC et nous ne pouvons pas les laisser en marge du processus électoral », a déclaré Denis Kadima.
Et de poursuivre : « (…) je voudrais de nouveau dire que la machine logistique de la CENI tourne à plein régime, les préparatifs vont bon train et le glissement ne fait toujours pas partie de notre vocabulaire. La CENI possède plusieurs canaux officiels de communication et vous exhorte à ne pas donner du crédit à toutes les informations véhiculées qui circulent notamment sur les réseaux sociaux, surtout à ne pas en être les propagateurs », a-t-il fait savoir.
Le représentant de l’IFES (Fondation internationale pour les systèmes électoraux), Rino KAMIDI, s’est quant à lui réjoui de différentes rencontres que la CENI multiplie pour maintenir un contact permanent avec toutes les parties prenantes au processus électoral.
Des experts de la CENI, ont lors de ce dernier jour du cadre des concertations, éclairé la lanterne des participants sur des questions des listes électorales avant leur publication, la cartographie des bureaux de vote, les accréditations des témoins, des observateurs et des journalistes, ainsi que le processus de vote et de dépouillement y compris la notion du seuil légal de représentativité assortie d’une démonstration de l’usage du Dispositif Électronique de Vote (DEV) avec des innovations y introduites.
Rappelons que bien avant cette catégorie des participants, les mandataires des partis politiques, ainsi que la société civile y compris les confessions religieuses avaient également pris part à ces cadres des concertations.
Patrick Matanga
