Le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi vient d’ordonner la reprise du contrôle a priori de l’inspection générale des finances.
C’est au cours d’une séance de travail avec les responsables de l’inspection générale des finances, les mandataires publics, accompagnés par l’association nationale des établissements publics et entreprises, que le Directeur de Cabinet du chef de l’État Antony Nkinzo a annoncé cette mesure.
Au cours de cette séance de travail du 04 mars 2025, le Directeur de cabinet du chef de l’État, a par la même occasion mis l’accent sur les domaines qui sont visés par ce contrôle.
Il s’agit notamment des avantages accordés aux mandataires, les acquisitions immobilières, les marchés publics, le paiement des fournisseurs et prestataires, les dépenses liées aux soins médicaux ainsi que les missions officielles à l’étranger.
La relance de ce contrôle préventif, est une étape importante dans la lutte contre la mauvaise gestion et les détournements de fonds publics. Les mandataires publics sont appelés à se soumettre à un examen plus rigoureux de leurs avantages, notamment en ce qui concerne les rémunérations, primes et autres bénéfices.
Aussi, toute acquisition immobilière ou attribution de marchés publics devra être minutieusement contrôlée afin d’éviter les conflits d’intérêts et les pratiques frauduleuses.
En ce qui concerne le paiement des fournisseurs et des prestations de service, ça sera également scruté tout en veillant à ce que les transactions respectent les procédures légales en vigueur.
Les frais médicaux ainsi que les missions à l’étranger feront l’objet d’une attention particulière, dans le souci de rationaliser les dépenses de l’État.
Avec ce contrôle à priori, le gouvernement congolais affiche clairement sa volonté de mettre un terme aux pratiques financières opaques et de promouvoir une gestion responsable des deniers publics.
Patrick Isebey