Le gouvernement de la République démocratique du Congo, a, à travers son ministre de La Défense nationale, rejeté les accusations de violation du cessez-le-feu dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, comme convenu notamment dans les accords de Doha et de Whashington.
Dans un communiqué daté ce mercredi 29 octobre, consulté par la rédaction de Yabisonews.cd, le ministre de la Défense nationale a indiqué avoir suivi avec attention les récents communiqués « contradictoires » des rebelles de l’AFC/M23 soutenus par le Rwanda prétextant la violation du cessez-le-feu par les militaires Congolais.
Pour Guy Kabongo, les réactions des rebelles traduisent leur intention manifeste de boycotter les processus de Washington et de Doha, « comme ils en ont l’habitude ».
Par ailleurs, le ministre rappelle que la RDC continue à subir l’agression de la part de son voisin, le Rwanda, sous le couvert de l’AFC/M23 en dépit des processus de paix en cours et de la main tendue du président Félix Tshisekedi à son homologue Rwandais, Paul Kagame.
« Contrairement aux allégations contenues dans leurs communiqués, il s’observe un renforcement des dispositifs de la coalition rebelle tant en hommes qu’en matériels provenant du Rwanda, ainsi que des attaques répétées des positions des forces loyalistes », déclare ce membre du gouvernement Congolais.
Dans la foulée, le patron de la Défense nationale a regretté que dans les zones occupées, les populations subissent des atrocités et des graves violations des droits humains, indiquant que les victimes sont « utilisées comme boucliers humains par l’agresseur ».
« Le Gouvernement de la République a le devoir sacré de protéger sa population et ne peut en aucun cas la soumettre à une quelconque souffrance de plus. Sa préoccupation majeure demeure le rétablissement de l’intégrité de son Territoire », a-t-il ajouté.
« Les Forces Armées de la République restent mobilisées, disciplinées et engagées pour défendre l’intégrité territoriale, protéger la population civile et restaurer la paix dans toutes les zones occupées », a laissé entendre Kabongo.
De son côté, l’armée Congolaise ( FARDC ), par le biais de son porte-parole, Sylvain Ekenge, a également nié avoir violé le cessez-le-feu déclenché depuis plusieurs mois, accusant en retour, les rebelles du mouvement du mars 23 et de l’alliance du fleuve Congo, appuyés par les militaires Rwandais d’avoir saboté les processus Doha et de Whashington.
Michée Efoya



