RDC – Suspension des activités du PPRD : le FCC dénonce une « mesure arbitraire, dénuée de toute base légale”

Le Front Commun pour le Congo s’est exprimé ce mardi 28 octobre 2025, au sujet de la suspension des activités du Parti du peuple pour la Reconstruction et la démocratie (PPRD) sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.

Dans un communiqué, dont une copie est parvenue à la rédaction de Yabisonews.cd, Raymond Tshibanda Ntungamulongo précise que la famille politique de l’ancien président exprime son indignation de manière profonde et condamne ainsi «avec la plus grande fermeté la nouvelle tentative du régime de Felix Tshisekedi de suspendre le Parti du peuple pour la Reconstruction et la démocratie (PPRD), l’un des ses partis membres». Pour lui, cette mesure demeure ”arbitraire, dénuée de toute base légale” et traduit ainsi le règlement de comptes.

« Cette mesure arbitraire, dénuée de toute base legale, traduit une instrumentalisation éhontée de la justice et de l’administration à des fins de règlement de comptes politiques et confirme la volonté de pérenniser un système tyrannique et liberticide, où la répression et la peur deviennent les
outils de gouvernement», a-t-il déclaré

Selon lui, « le pouvoir en place, désormais prisonnier de sa dérive dictatoriale, transforme de plus en plus la République en un véritable goulag, étouffant toute voix discordante et violant de manière flagrante les libertés fondamentales garanties par la constitution»

Voilà pourquoi, le FCC pour sa part, « rejette catégoriquement cette décision inconstitutionnelle et dénonce cet d’acharnement contre tous ceux qui porte le combat politique du président honoraire Joseph Kabila».

Pour lui, Kinshasa voudrait dans une mesure de tentative désespérée, «détourner l’attention du peuple des véritables urgences du pays : la misère, l’insécurité persistante à l’est, la corruption d’État et la faillite morale du régime en place».Raymond Tshibanda souligne de même dans le communiqué qu’il «encourage et salue» le PPRD à travers sa décision républicaine «à exercer librement ses activités, conformément aux prescrits constitutionnels et légaux», en précisant qu’aucun décret, ni intimidation, ou même manœuvre administratives pourraient «restreindre le droit fondamental d’un parti politique reconnu de fonctionner sur le territoire national».

Pour le responsable de la cellule de crise du FCC, les forces congolaises, démocratiques et éprises de paix devraient se mobiliser pacifiquement en vue de mettre fin à l’instrumentalisation de la justice, à la puissance publique ainsi que restaurer l’État de droit dans le meilleur délais.

M. Mukendi

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