L’armée congolaise a démenti, lundi, l’information faisant état de 318 personnes massacrées en territoire de Moba, dans la province du Tanganyika, située au sud-est du pays.
Le porte-parole des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) a soutenu qu’aucun massacre d’une telle ampleur n’a eu lieu sur le territoire précité. Selon le Général-major Sylvain Ekenge, il s’agit d’une fausse information.
« Les forces armées congolaises portent à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’aucun massacre d’une telle ampleur n’a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 juin 2025 dans le territoire de Moba. L’information sur les prétendus 318 personnes tuées, rendue publique sans vérification préalable, est fausse et dénuée de tout fondement », a-t-il déclaré dans une vidéo partagée sur le compte X des FARDC.
Le général Ekenge a accusé la société civile locale de Moba d’avoir stigmatisé l’activisme du groupe armé “Mutono”, étant à l’origine d’une attaque qui a fait une dizaine de morts depuis l’année dernière.
Peu avant, l’Assemblée nationale avait également démenti cette nouvelle, après que son président, Vital Kamerhe, l’a confirmé dimanche lors d’une plénière.
Selon la chambre basse du parlement, dans un communiqué dont Yabisonews.cd a eu copie, ce nombre de victimes communiqué au président de l’Assemblée nationale par le caucus des députés nationaux originaires de la province meurtrie est « erroné ».
Michée Efoya
