A la tribune de l’hémicycle, le député Ados Ndombasi a réitéré, ce vendredi 22 avril, l’idée d’un consensus par rapport à la modification de la loi électorale telle que souhaitée par la coalition Lamuka.
« Nous appelons, une fois de plus, la classe politique congolaise à prendre la mesure du danger qui menace le pays si le consensus sur les réformes n’est pas dégagé entre les parties prenantes », a-t-il déclaré lors de son intervention.
En clair, le député élu de l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDE) souhaite que les débats sur la nouvelle loi électorale soient interrompus. « Nous proposons que la loi électorale soit le fruit de consensus entre les parties prenantes qui sont la société civile, l’union sacrée, le FCC et Lamuka » . « Le consensus n’est pas le partage du pouvoir, mais l’harmonisation par les parties prenantes des options fondamentales en vue des élections crédibles et apaisées », a-t-il expliqué à ses collègues députés.
Pour cet élu de la circonscription de la Funa à Kinshasa, « depuis 2004, toutes les lois importantes sur les élections ont fait l’objet des discussions entre parties prenantes à l’extérieur de l’hémicycle avant d’être envoyées au parlement pour discussion et adoption ».
Ramami