
La Dynamique pour la sortie de crise (DYSOC) n’est pas restée indifférente à la rencontre entre les chefs des institutions et le cardinal Fridolin Ambongo.
Le président de cette structure, Lisanga Bonganga estime que cette initiative devrait permettre à toutes les parties de se retrouver autour d’une table.
« La DYSOC considère que cette démarche qui brise la glace devrait, pour être crédible, s’inscrire dans le cadre de l’amorce d’un dialogue entre toutes les parties prenantes à la crise aux fins d’aboutir dans l’intérêt supérieur de la nation, à l’adoption consensuelle des réformes institutionnelles impératives, notamment celles liées aux questions électorales », affirme-t-il dans une déclaration dont une copie est parvenue à Yabisonews.
Pour la DYSOC, la démarche entreprise par le pouvoir en place ne doit pas cristalliser son agenda caché de vouloir à tout prix diviser l’église Catholique et l’église Protestante de même que le CALCC et MILAPRO qui se trouvent désormais unis pour la dépolitisation de la CENI et contre la désignation unilatérale et partisane de la CENI/Kadima.
Pour planter le décor de ce dialogue « indispensable » préconisé par la DYSOC, le pouvoir en place « devrait poser des actes forts prouvant sa bonne foi ». Il s’agit selon Lisanga Bonganga, d’arrêter les poursuites judiciaires visant le coordonnateur du CALCC, Monsieur Jean Bosco Lalo en rapport avec les manifestations citoyennes et pacifiques organisées par les forces sociales et politiques de la nation ; mais aussi de procéder à la libération immédiate du porte-parole de Lamuka en Ituri.
Ramami



