Rentrée scolaire 2021-2022: le récent scandal sexuel au collège Saint-Georges n’a pas laissé certains parents sans réagir

La rentrée scolaire a été effective dans certaines écoles de Kinshasa ce lundi 4 octobre. Le collège Saint-Georges dans la commune de Kintambo n’a pas dérogé à la règle malgré le scandal sexuel de ses élèves qui l’a secoué il y a quelques semaines.

Certains parents qui y ont retiré leurs enfants ont déclaré à Yabisonews.cd qu’il l’ont fait parce que ce sextape a entaché l’image de l’école.

« J’ai fait l’inscription ailleurs pour mes trois enfants qui étudiaient à Saint-Georges. Quelle serait la réaction des gens si l’un mes enfants disait qu’il étudie à Saint-Georges ? Tout le monde va se rappeler de ce qui s’est passé. L’école est maintenant mal réputée. C’est pour cela que j’ai inscrit mes  enfants dans une autre école », a déclaré madame Nadine, l’un des nombreux parents interrogés.

Quant aux personnels de cette école conventionnée catholique, leur son de cloche est différent de celui des parents interrogés.

« L’école Saint-Georges n’est pas impactée par le sextape. La preuve vous pouvez quand-même voir les élèves dans les salles de classe y suivre les cours. Si cette histoire s’était déroulée dans l’enceinte de l’école, nous serions impliqués et il y aurait eu d’impacts », a fait savoir Mr. Roger, l’un des enseignants dans cet établissement scolaire.

L’école n’a pas changé de nom

Contrairement à la vidéo qui circule en roue libre dans les réseaux sociaux depuis quelques jours, le collège  Saint-Georges n’a pas changé de nom.

« L’école n’a pas changé de nom. Le nom  collège frère Luzolo qui circule dans les réseaux sociaux est une autre école avec laquelle nous partageons le même bâtiment », a affirmé Mr Roger.

La rentrée scolaire a été officiellement lancée ce lundi 4 octobre par le ministre Tony Mwaba
 depuis la ville de Mbuji-Mayi. Mais il faut noter qu’à Kinshasa elle n’a pas été effective dans plusieurs écoles à cause du mot d’ordre de la grève lancé par les syndicats des enseignants.

Ces derniers réclament au gouvernement  notamment l’amélioration de leurs conditions de vie, la suppression des zones salariales et  l’intégration dans le fichier de paie des nouvelles unités.

Christian-Timothée Mampuya

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