Dans une déclaration publiée ce mardi 25 octobre, le président en exercice de la SADC Félix Tshisekedi a appelé la communauté internationale à lever toutes les sanctions prises contre le Zimbabwe, membre de la communauté.
Le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi craind qu’à quelques mois des élections au Zimbabwe que ces sanctions servent à un mécanisme destiné à provoquer un changement de régime à Harare.
«Il est prévu que le Zimbabwe organise des élections nationales régulières à la mi-2023. Dans cette perspective, la SADC appelle ceux qui ont imposé des sanctions au Zimbabwe à permettre aux citoyens du pays d’exercer leurs droits démocratiques et à ne pas utiliser les sanctions comme un mécanisme occulte destiné à provoquer un changement de régime», lit-on.
Pour la communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) cette situation ternit l’image du Zimbabwe à travers le monde et en particulier sur les marchés financiers internationaux qui sont particulièrement sensibles.
Il déplore que face à cette situation, Harare ne soit pas en mesure d’attirer les investissements directs étrangers, les lignes de crédit et les autres services financiers essentiels au développement socio-économique du pays.
Tout en restant attachée à la consolidation de la démocratie en Afrique australe et au monde entier, la SADC rappelle que les sanctions imposées à une autre nation doit prendre en compte le droit international.
Mardochée kanku