Le premier ministre Sama Lukonde a présenté, ce lundi 15 novembre à l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances pour l’exercice 2022. Devant les députés nationaux, le chef du gouvernement a notamment étalé les avancées réalisées par la RDC en termes des prévisions budgétaires.
« En ce qui concerne les prévisions budgétaires à fin décembre 2021, celles-ci préfigurent l’exécution du budget en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 16.621,6 milliards de Francs Congolais, soit une amélioration de 13,7% par rapport à la Loi initiale », a expliqué le Premier ministre.
Pour ce qui est des recettes internes, le chef du Gouvernement congolais a signalé que fin octobre 2021, ‘’nous avons enregistré des recettes de l’ordre de 10.866 milliards de Francs congolais, en dépassement des prévisions des recettes prévues à fin décembre 2021 de l’ordre de 9.626 milliards de Francs congolais dans la loi de finances initiale ».
Cette performance, a dit le Premier ministre, permet d’espérer qu’avec un effort plus accru dans la mobilisation des recettes, associé à une politique de rigueur dans l’engagement des dépenses, le tout reposant sur la politique de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion, la RDC peut atteindre des budgets encore plus supérieurs, à la hauteur de son potentiel.
Sama Lukonde est d’avis que « les résultats ont été atteints alors qu’au cours de la période sous revue, le Gouvernement ne s’est pas dérobé à ses responsabilités. Tout au contraire ».
D’après lui, les difficultés rencontrées telles que de nombreux mouvements de grève, et la persistance de la pandémie à Covid-19, « n’ont pas empêché le Gouvernement a procédé sans désemparer à l’exécution des dépenses prévues au budget, en privilégiant les dépenses contraignantes ».
Le paiement des salaires, le remboursement de la dette publique, le versement de la rétrocession due aux administrations financières ou encore au transfert au mieux que possible, de la part réservée aux provinces et aux Entités territoriales décentralisées…sont autant des difficultés énumérées par le Premier ministre du haut de la tribune de l’Assemblée nationale.
Ramami