Le coordonnateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le SIDA a échangé, le 10 octobre dernier, avec plusieurs journalistes sur la lutte contre le SIDA. C’était au cours d’un point de presse coordonné par le centre médiatique régional pour l’Afrique.
Le débat a tourné autour de l’avenir du rôle du PEPFAR, le plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le SIDA en Afrique. Dans son exposé avant les questions des journalistes, l’ambassadeur John Nkengasong, haut responsable du bureau de la sécurité et coordonnateur des États-Unis pour la lutte contre le SIDA dans le monde, est d’abord revenu sur son l’objectif de son périple au Botswana et en Afrique du Sud.
« Cet après-midi, je suis à Gaborone, au Botswana, et j’ai passé la semaine dernière en Afrique du Sud pour sensibiliser le public à deux questions. La première a trait à une feuille de route, notre réflexion sur l’approche de notre parcours sur la voie des objectifs de 2030 et au-delà, en poursuivant les actions de lutte contre le VIH/sida que nous menons depuis 21 ans dans le cadre du PEPFAR, le plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida », a expliqué l’ambassadeur Nkengasong.
L’interlocuteur de la presse a alors expliqué que le programme prévoit un plan visant à réduire sensiblement les risques liés à la propagation du SIDA en Afrique.
« Un pays comme le Botswana a atteint les trois objectifs de 95 fixés par l’ONUSIDA, un programme commun des Nations unies contre le sida, selon lequel nous devons essentiellement, d’ici 2025, nous assurer que chaque pays identifie 95 % des personnes touchées, qui doivent connaitre leur statut, que 95 % d’entre elles sont sous traitement et que la charge virale de 95 % d’entre elles est supprimée. Le Botswana a atteint cet (inaudible). La lutte contre le VIH/sida n’est pas terminée, nous devons donc poursuivre ces actions de riposte, continuer à traiter les personnes infectées et prévenir les nouvelles infections », a-t-il rassuré.
Au cours de ce point de presse, l’ambassadeur Nkengasong a noté qu’au cours de 21 dernières années, le PEPFAR a investi plus de 110 milliards de dollars et spécialement au Botswana, il a investi plus de un milliard de dollars dans le cadre de son partenariat avec le gouvernement. Après cet exposé, les journalistes du Botswana, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, de la Zambie et plusieurs autres pays ont posé des questions sur la compréhension de l’avenir de ce programme en Afrique.
Visesa Louangel