Accusé d’être en complicité avec le procureur général près la cour de cassation pour enlever les immunités parlementaires du sénateur Augustin Matata Ponyo, le président du sénat Modeste Bahati a balayé d’un revers de main toutes les imputations dommageables au cours de la plénière du vendredi 09 décembre à la chambre haute du parlement.
Pour Modeste Bahati Lukwebo, son bureau n’a pas lâché le sénateur Matata Ponyo comme il prétend le dire. Le speaker de la chambre haute du parlement a conseillé son collègue d’aller se laver à la justice.
« Le sénat n’est pas une juridiction parceque nous vous avons suivi, vous avez mobilisé les médias, vous avez mobilisé le secrétaire général des Nations-Unies et tout le monde en disant que le sénat vous a lâché. Le sénat n’est pas une juridiction, si vous voulez vous défendre, allez vous défendre à la justice », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Ici et la fois passée, c’est dans un français clair, limpide et simple que j’ai dit qu’il y a deux affaires. Le 28 juin le réquisitoire du procureur général nous a saisi pour un tout nouveau dossier où on vous a accusé de justifier le montant de 110. 907. 681 $ et 27.884.707 millions euros. Voilà le dossier pour lequel vos immunités ont été levées”.
Pour parvenir à récupérer ses immunités parlementaires levées suite au dossier des biens zarianisés, Modeste Bahati a demandé à Matata Ponyo de présenter le document de la justice de non lieu de ce dossier.
«Dès que vous apporter le document de non-lieu dans le dossier des biens zarianisés, automatiquement vous récupérer vos immunités », a déclaré Modeste Bahati.
Dostin Eugène Luange