Elu sénateur au Haut-Katanga, Salomon Idi Kalonda Della, a été identifié et enregistré, ce mercredi 5 juin, auprès des services administratifs du Sénat afin de participer à sa première séance plénière au sein de cette chambre haute du Parlement congolais. Il s’agit d’un exercice recommandé par la coutume parlementaire.
Dans une interview accordée à la presse, ce proche collaborateur de l’opposant Moïse Katumbi s’est montré réservé face à toute forme d’antagonisme avec le régime au profit de l’intérêt suprême de la Nation. SK Della s’est dit prêt à lutter contre le détournement des fonds publics malgré la faible représentation de l’opposition au Sénat.
« J’ai placé mon mandat sous les signes de la paix, de la réconciliation et de l’unité nationale. Sans cela, il n’y aura pas de développement dans ce pays. Le rôle constitutionnel d’un sénateur est connu et c’est ce que nous allons essayer de faire. Toutes les lois que nous allons tenter de proposer doivent bénéficier à l’ensemble de la Nation », a-t-il déclaré.
À lui de poursuivre : « vous avez beaucoup de détournements, l’argent n’arrive pas à sa véritable destination. Il faut que les congolais sentent vraiment que nous sommes un pays riche et pour cela il nous faut un bon contrôle parlementaire, nous serons rigoureux par rapport à cela ».
Dans un langage énigmatique, SK. Della, originaire du Maniema, a salué le sens patriotique de la province du Haut-Katanga où il a été élu sénateur.
« C’est aussi le moment de remercier le peuple qui m’a élu au niveau du Maniema et surtout nos grands électeurs d’Ensemble pour la République, sous le leadership de notre Président Moïse Katumbi, qui m’ont fait confiance en m’élisant sénateur dans le Haut-Katanga. Le Haut-Katanga a encore une fois donné une leçon à la République, tout le monde saura de quoi je parle », a-t-il lâché dans la foulée.
Pour rappel, S.K.Della a été élu député provincial au Maniema et il siégera au Sénat après son élection dans le Haut-Katanga. Ce bras droit de Moïse Katumbi a bénéficié récemment d’une liberté provisoire suite à la dégradation de son état de santé durant son incarcération. Il est poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Cink Inkonge
