Le Chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’Union africaine a prononcé son discours le mardi 18 mai, lors de l’ouverture du sommet international sur le financement des économies africaines, devant une trentaine de dirigeants africains et européens ainsi que des responsables des grandes organisations économiques internationales.
Selon la présidence congolaise, Felix Tshisekedi a évoqué la révision de droits de tirages spéciaux (DTS) comme une des premières solutions de financement, tout en reconnaissant que celle-ci est insuffisante au regard de la forte demande évaluée à plusieurs centaines des milliards.
A ce sujet, il a dit qu’un premier montant de 100 milliard de dollars américains a été évoqué au cours du dîner de l’Elysee de ce lundi 17 mai.
“Nous verrons ensemble comment nous pourrions revoir le paradigme, aller dans le sens du New Deal proposé par le président français pour permettre à l’Afrique de pouvoir faire face à cette crise », a dit le Felix Tshisekedi.
Pour sa part, le président Emmanuel Macron a affirmé que le sommet de Paris est «une réunion d’urgence et d’ambition».
Au plan sanitaire, E. Macron a reconnu que l’Afrique est le continent le moins vacciné au monde, l’objectif est d’atteindre au moins 40 % de taux de vaccination des populations.
Emmanuel Macron qui évalue à 285 milliards USD les besoins en financement de l’Afrique entre 2021 et 2025 estime que le sommet de Paris tombe à point nommé parce qu’il va assouplir les DTD.
« Tout ne sera pas réglé aujourd’hui mais on peut saluer un changement de paradigme », a ajouté E.Macron qui soutient que le travail du sommet de Paris devrait se poursuivre dans le cadre du G7, du G20 et de la présidence française de l’Union européenne.
Dostin Eugène Luange
