L’Alliance pour la Réforme de la République (A2R) n’a pas dit son dernier mot par rapport à son combat de proposer la députée Henriette Wamu à la vice-présidence du bureau de l’Assemblée nationale. Ce mouvement politique de l’Union sacrée revient à la charge et appelle à l’arbitrage du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Dans une déclaration faite ce mardi 19 avril, cette plateforme politique dit se tenir notamment au combat de Félix Tshisekedi pour la masculinité positive et la promotion de la femme congolaise. L’A2R lui réitère son appel « afin qu’une solution juste soit trouvée en faveur de la député Henriette Wamu Ataminia, restée loyale à toute épreuve, ayant à son actif l’expérience de trois mandats successifs de député nationale gagnés dans la ville de Kinshasa ».
L’A2R rappelle qu’en date du 9 avril 2022, elle a proposé Henriette Wamu au poste de 1ere vice-présidente de l’Assemblée nationale, poste resté vacant depuis la démission de Jean-Marc Kabund à Kabund, élu de la ville de Kinshasa.
Et de poursuivre : « Le 11 avril 2022, les responsables du regroupement politique A2R ont remis officiellement la candidature de Henriette Wamu Ataminia entre les mains d’Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, étant entendu que la députée est effectivement député UDPS en ordre des cotisations dans le parti et élue de la ville de Kinshasa à l’instar de Jean-Marc Kabund a Kabund ».
C’est pourquoi, poursuit la plateforme, l’A2R a déposé le 14 avril sa déclaration de désignation de la députée Henriette Wamu Ataminia au cabinet du Président de la République, pour toutes fins utiles et pour un arbitrage qui apaise les consciences.
Membre effective de l’Union sacrée de la Nation, Henriette Wamu est la première candidature à se prononcer pour succéder à Jean-Marc Kadund au bureau de l’Assemblée nationale. La présidente nationale de l’A2R a, pour ce faire, fait le déplacement du siège de l’UDPS/Tshisekedi pour expliquer au secrétaire général du parti présidentiel ses ambitions.
Ramami