Sud-Kivu – Fortes pluies à Idjwi: Les victimes des dégâts face aux « maladies et à la famine » depuis 5 mois

Depuis decembre 2024, des fortes pluies accompagnées des vents violents occasionnent des dégâts incalculables dans plusieurs villages de la chefferie de Rubenga, territoire d’Idjwi en province du Sud-Kivu.

En date du 18 décembre 2024, des fortes pluies ont occasionné d’énormes dégâts dans les villages de Bukenge, Bugarula et Nkola. Plus de 10 maisons ont été détruites, l’école primaire Bugarula touchée et de centaines de champs ravagés par ces pluies diluviennes.

« Nous lançons un appel au gouvernement congolais et aux organisations humanitaires de nous venir en aide pour reconstruire nos deux salles de classes détruites car les élèves étudient difficilement depuis décembre 2024 », explique Sadiki Bibentyo, directeur de cette école.

Neema, cette autre victime appelle à une chaîne de solidarité.

« Je crains une situation de maladie car depuis la destruction de nos maisons, nous faisons face aux moustiques car nous n’avons pas des moyens pour bien arranger nos maisons. Et aussi la famine nous frappe après la destruction de nos cultures avant la récolte », dit-elle.

Même scénario en début de l’année 2025

En date du 27 février 2025, d’autres pluies avec des grêles ont détruit plusieurs champs des bananiers, manioc, arachides, soja et des maisons dans les villages Nkola, Bukenge Bushonga, Bweshu, Kishumbu et Buruhuka dans le groupement Bunyakiri.

Encore une fois, 07 écoles ont été détruites. Il s’agit des écoles primaires Tchabalamba, Cikoma, Mapendo, La gloire, Buchuzi, Bihamba et l’institut Bugarula.

Des hectares de champs de bananiers détruits et des gros arbres qui contribuent à l’écologie et la protection de l’environnement déracinés.

Le 15 avril dernier, un autre bilan lourd a été établi après des fortes pluies dans 4 villages du groupement Bugarula.
Les villages Bugarula, Ngula, Kagushu, Lweza et Bulega ont été frappés par des pluies diluviennes.

Plus de 20 (Vingt) maisons ont été détruites, des champs ravagés et autres.

« Avec tous ces dégâts, c’est une forte famine qui s’approche dans les ménages de la population. Mais que les habitants ne se fatiguent pas en reboisant leurs champs afin de prévenir d’autres éventualités », conseille le chef de service de l’environnement à Idjwi.

Richelieu BYAMANA

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