La Société civile du groupement Mpene, dans le territoire d’Idjwi, au Sud-Kivu, alerte les autorités locales et provinciales sur la destruction des infrastructures communautaires, dont des ponts à cause de l’exploitation du sable.
Le pont Kisheke reliant la chefferie Ntambuka à la chefferie Rubenga en territoire d’Idjwi risque de s’écrouler suite à l’exploitation du sable aux alentours de cette infrastructure d’intérêt commun, s’inquiète Amos Buyeye, Président de la Société civile forces vives du gouvernement Mpene.
« Nous informons les autorités que le pont Kisheke reliant les chefferies Ntambuka et Rubenga est dans un état critique et risque de s’écrouler à cause de l’exploitation abusive du sable dans ses environs. Ce pont acquis grâce aux efforts de l’association ADEKIL est aujourd’hui menacé par certains particuliers à la recherche de leurs intérêts égoïstes. Nous appelons les autorités d’intervenir urgemment pour sauver cette infrastructure communautaire”, a-t-il fait savoir.
Notre source ajoute que, d’autres infrastructures de base sont aussi menacées pour raison d’exploitation du sable dans plusieurs coins de la chefferie Ntambuka.
Amos Buyeye cite entre autres les ponts Chibalanganano, Mwiri, Karhulo et Kishasha.
Plusieurs cadres de base d’Idjwi fustigent aussi l’exploitation du sable, une de premières ressources de l’île, mais qui ne profiterait en rien à la population locale.
Cette exploitation du sable occasionne aussi des glissements de terrain, érosions et autres formes de destruction de l’environnement, regrettent plusieurs citoyens de la contrée.
Richelieu BYAMANA
