La gouverneure de la province de Tanganyika fait l’objet d’une plainte. Un mémo appuyant la démarche de la justice accuse Julie Ngungwa notamment d’ « escroquerie et faux et usage de faux ».
D’après les initiateurs de la plainte contre la gouverneure de Tanganyika, Julie Ngungwa a plusieurs fois fait l’objet d’arrestations.
« Suite à une plainte initiée par la société Brasimba, le Parquet Général de Lubumbashi avait déféré Mme Ngungwa Mwayuma Julie devant le Tribunal de paix de Kamalondo qui la condamnera en 2012 à 18 mois de servitude pénale principale pour escroquerie, faux et usage de faux lorsqu’elle effectuait des livraisons frauduleuses des produits Brasimba et fera la prison« .
Comme si cela ne suffisait pas, les initiateurs de la plainte contre la gouverneure de Tanganyika rappelle que Julie Ngungwa a été une seconde fois arrêtée en date du 10 mars 2014.
« Cette dernière va encore être arrêtée par le même Parquet Général de Lubumbashi (voir mandat RMP 3943/PG.025/MMK) qui la poursuivait toujours du chef d’escroquerie sur la Brasimba Sa, faux et usage de faux« , soutiennent-ils.
Élue gouverneure de la province de Tanganyika le 6 mai 2022, Julie Ngungwa n’aurait pas renseigné à la Centrale électorale nationale indépendante (CENI) qu’elle avait déjà été pénalement condamnée et arrêtée plus d’une fois « pour des faits d’escroquerie et de faux et usage de faux ».
« Il se trouve dès lors que le dossier de candidature (dont le casier judiciaire ainsi que le certificat de bonne vie et mœurs) déposé par Madame Julie Ngungwa à la CENI pour son élection au poste de Gouverneur de la province du Tanganyika contenait des mentions fausses« , ajoutent les initiateurs de la plainte contre la gouverneure de Tanganyika.
Pour eux, « la précitée a délibérément menti sur les conditions substantielles de son éligibilité touchant à son casier judiciaire ainsi qu’à sa conduite et ses mœurs ». « A partir du moment où elle a été élue sur fond des faux en écriture, il appartient au Procureur Général de se saisir de ce dossier pour que, conformément à la loi pénale de la RDC, elle réponde de son comportement criminel« , suggèrent-ils.
Ramami