Le cabinet Mukungubila a rejeté les accusations selon lesquelles le « prophète » aurait tenté de renverser le pouvoir de Joseph Kabila en 2013.
Dans une mise au point faite avant le prononcé du verdict du procès en appel contre le « prophète » et ses adeptes à la prison militaire de Ndolo, le cabinet Mukungubila a réagi à travers une note parvenue à Yabisonews.cd.
La cellule de communication du bureau du prophète Mukungubila a expliqué le pourquoi de l’acharnement du régime Kabila sur sa personne.
« Tout remonte au 5 et 28 décembre 2013 quand, entant que citoyen, le prophète a usé de ses droits constitutionnels en publiant deux lettres ouvertes dans lesquelles il critiquait la gouvernance menée par le régime Kabila. À cette expression pacifique et totalement démocratique, le gouvernement avait opté d’y répondre par la terreur, par une répression extrêmement barbare et sanglante en attaquant tôt le matin du 30 décembre 2022 à l’arme lourde dans la sa résidence de Lubumbashi le prophète Mukungubila où lui et plusieurs dizaines de ses adeptes (tous des civils non armés) étaient en prière« , a déclaré le cabinet Mukungubila.
Pour le camp Mukungubila, plus de 200 personnes périrent dans ce qui fut « une véritable boucherie ».
« C’est pour dénoncer cette attaque injuste d’une cruauté sans nom que dans un mouvement spontané plusieurs membres de l’église à Kinshasa et dans d’autres villes du pays décidèrent de se soulever et d’aller sans armes (de l’aveu même du ministre de la défense d’alors sur la chaîne RTNC) manifester leur colère dans plusieurs sites dits stratégiques dans le seul but d’alerter le monde sur ce qui se passait« , a-t-il expliqué.
Le cabinet Mukungubila parle d’ « un lourd bilan d’une centaine de manifestants massacrés alors qu’ils étaient mains nues ». « Ces faits ont été corroborés par plusieurs ONG qui ont pointé clairement la responsabilité du gouvernement congolais et ont dénoncé des crimes contre l’humanité », ajoute-t-on.
Ramami