Il s’observe une hausse vertigineuse des denrées alimentaires dans la ville de Tshikapa, Chef-lieu de la province du Kasaï.
En effet, depuis quelques jours, le maïs, l’un des aliments de base de la contrée n’a pas été. Un seau de maïs communément appelé “ekolo” qui se négociait à 15.000 FC se vend désormais à 20.000 FC.
Interrogés, les commerçants oeuvrant dans le secteur de l’agriculture attribuent cette hausse de prix à plusieurs facteurs, dont la dégradation des routes de déserte agricole.
” Nous travaillons dans le secteur agricole il y a des années. Nous sommes contraints à plusieurs difficultés entre autres l’inaccessibilité des routes, l’évacuation des produits par vélo prend plusieurs jours. Aussi pendant la saison sèche une rareté s’observe très souvent surtout que le gouvernement n’a pas de champs, peu des gens s’intéressent dans ce secteur”, indique l’un des commerçants.
La multiplicité des taxes et l’érection de plusieurs barrières sur ces différentes routes perturbent également l’évacuation des produits agricoles dont le maïs, affirme un autre commerçant.
Avec cette hausse de prix de maïs, certains acteurs de la société civile craignent que le taux de la malnutrition s’accroisse, d’où ils en appellent au gouvernement de prendre des dispositions.
Lydia Fuamba