Les conditions de vie des femmes incarcérées dans la prison centrale de Tshikapa laissent à désirer, rapporte la nouvelle société civile congolaise (NSCC), une structure qui milite pour les droits humains.
Dans une interview exclusive accordée à Yabisonews.cd ce vendredi 7 mai 2024, le coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise Francis Kasonga déplore les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les femmes emprisonnées.
» Les conditions carcérales des femmes laissent à désirer, elles manquent de nourriture, elles dorment sous le sol et n’ont pas de soins de santé appropriés. La prison n’est pas une représentation de l’enfer mais plutôt un lieu de rééducation », a déclaré Francis Kasonga.
Et de poursuivre: « bien qu’elles soient détenues, leurs droits doivent-être respectés. Pour se laver, elles doivent verser 2000 FC au cas contraire, elles peuvent faire des jours. Nous demandons aux autorités politico- administratives et organisations internationales de se pencher sur cette affaire ».
Malgré la réhabilitation de ces vieux bâtiments de la prison centrale de Tshikapa, le danger demeure permanent. Construite pour accueillir 150 personnes, cette prison compte à ce jour 680 détenus.
Lydia Fuamba
