Une hausse de prix des denrées alimentaires est constatée dans les marchés de la ville de Tshikapa.
Il ressort du constat fait ce 20 novembre par la rédaction de Yabisonews.cd qu’un seau de maïs est passé de 15 000 fc à 28.000 fc et celui de manioc se négocie actuellement à 20.000 fc alors qu’il l’était à 10.000 fc .
Cette situation complique le panier de la ménagère. Elysée Ngalula mère de 10 enfants s’inquiète de la situation actuelle que traverse la population du Kasaï.
« Nous mangeons difficillement ce dernier temps, les enfants rentrent de l’ecole et sont obligés de rester affamés jusqu’au soir pour manger une seule fois. Cette hausse de prix des maïs et manioc ne nous permet pas de répondre aux besoins alimentaires des enfants surtout pour nous qui en avons 10 », a-t-elle déploré.
A ce besoin alimentaire, s’ajoute l’affaire des chinchards autrement appelés Thomsons pourris qui sont vendus sur le marché .
« Nous sollicitons l’implication des services attitrés car la consommation de ces produits peut être la source des maladies dans la communauté »a-t-elle déclaré, avant de demander au gouverneur d’avoir l’oeil regardant sur les multiples barrières fictives érigées sur les différents axes. Elle exige en même temps la suppression des taxes sur les produits vivriers.
Lydia Fuamba
