Les activités ont timidement repris, mercredi 10 janvier 2024, en commune de Mangina, dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo.
La vie reprend dans cette entité après cinq (5) jours d’altercations entre militaires et civils. Selon les sources locales, seules les denrées alimentaires ont été visibles sur les étalages, ce mercredi, jour du marché à Mangina.
Toutefois, les activités peinent à reprendre dans plusieurs écoles de la place. Mardi 9 janvier dernier, l’armée a annoncé l’arrestation de six (6) militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) accusés d’avoir tiré sur les civils lors des échauffourées survenues à Mangina.
Sous anonymat, un activiste des droits humains salue l’implication de la justice militaire dans cette affaire. Ce dernier plaide pour la libération des personnes innocemment arrêtées à Mangina.
« Je voulais à ce que la justice militaire s’imprègne de la situation. Pendant cette situation, il y a eu assez de victimes et des innocents qui sont emprisonnés. Nous avons perdu également nos amis, frères, compatriotes. Grâce à la justice militaire, on saura comment identifier ceux qui ont commis ces actes », a-t-il dit.
À titre de rappel, au moins sept (7) civils ont trouvé la mort, lors des tensions signalées, lundi 8 janvier dernier, à Mangina, agglomération située à près de trente (30) kilomètres de la ville de Beni.
Fabrice Ngima
