Le second sommet de l’Union Africaine s’ouvre ce vendredi 27 mai à Malabo, capitale de la Guinée Équatoriale sans Félix Tshisekedi empêché. La délégation congolaise est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala.
Axées sur le « terrorisme et les changements inconstitutionnels des gouvernements « , ces assises qui connaissent la participation de 52 pays africains aborderont des questions qui infectent progressivement toutes les régions du continent, de la Libye au Mozambique, du Mali à la Somali, en passant par le Sahel, le bassin du lac Tchad et l’Est de la RDC.
Ce sommet de l’UA se déroule dans un contexte marqué par cinq coups d’État survenus en Afrique (Guinée-Conakry, Burkina Faso, Mali, Soudan et Tchad) depuis 2021. Il est aussi marqué par des insurrections au Cameroun, au Mozambique, en République centrafricaine, en Somalie et au Sahel, et par une impunité généralisée pour les violations des droits humains commises par les forces de sécurité gouvernementales.
Ramami