Lors d’un briefing spécial tenu mercredi, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, a fait le point sur l’état actuel de la riposte coordonnée de la Mpox, aux côtés du ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Il a soutenu que la RDC dispose actuellement d’un stock de plus de 200 000 doses de vaccin contre le Mpox et s’apprête à recevoir un approvisionnement supplémentaire de 100 000 doses. Il a assuré que le pays restait également en pourparlers avec ses partenaires pour garantir des livraisons futures plus importantes.
« Nous avons commencé à déployer le vaccin, ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons fini notre première phase prévue et nous commençons la deuxième », a-t-il indiqué. Dans cette première phase, plus de 51 000 personnes ont reçu leur première dose de vaccin.
L’objectif est désormais d’assurer l’administration de la seconde dose pour ces patients et de commencer une généralisation des injections dans la deuxième phase de vaccination.
Face aux défis que pose le Mpox, le gouvernement congolais a adopté une réponse multisectorielle, intégrant plusieurs volets essentiels : surveillance épidémiologique, analyses en laboratoire, prise en charge des malades, prévention des infections et communication de crise.
« Cette prise en charge multisectorielle est dirigée par notre Institut national de santé publique, avec l’appui des partenaires », a précisé le ministre Kamba, ajoutant que cette approche avait permis une meilleure coordination des interventions et une efficacité accrue.
Le ministre a également noté une particularité dans cette épidémie : le virus semble se propager par des contacts intimes, entraînant une augmentation rapide des cas au début de l’épidémie. Cette particularité a nécessité une sensibilisation accrue et des actions spécifiques pour limiter les transmissions.
Conscient des défis que représente le contrôle du Mpox, le gouvernement congolais continue de collaborer étroitement avec des organisations internationales de santé et d’autres partenaires. Cette coopération permet non seulement de renforcer les capacités locales, mais également de garantir une continuité dans les livraisons des vaccins et de matériel médical.
Dans ce contexte, la sensibilisation des populations joue un rôle fondamental. Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a ainsi souligné l’importance de la communication pour informer et rassurer les citoyens, tout en les encourageant à se faire vacciner et à respecter les mesures de prévention.
C.T.MAMPUYA