Au total six (6) éléments de forces de sécurité, dont trois (3) policiers et trois (3) militaires FARDC ont été tués par « des assaillants » le mercredi 10 août 2022 aux environs du village Ngambomi, dans la province de Maï-ndombe.
D’après le député national élu de Kwamouth, Guy Musomo, ces militaires et policiers avaient été dépêchés par le Gouvernement provincial aux environs du village Ngambomi pour désarmer certains villageois armés.
« Le gouvernement provincial de Maï-ndombe avait dépêché les policiers et militaires pour mettre la sécurité ou bien désarmer des personnes armées qui sont vers Ngambomi. Alors, les militaires et policiers qui sont allés les desarmer ont été pris en étau par ces assaillants. Le bilan est de 3 militaires tués et 3 autres policiers aussi tué », a-t-il fait savoir
L’élu du territoire de Kwamouth a en outre appelé les autorités nationales à s’intéresser à la question sécuritaire qui prévaut dans cette partie de la province de Maï-ndombe
« Nous appelons les autorités de la République, en commençant par le président de la République, le Gouvernement, surtout le ministre de l’intérieur avec ses services de prendre les dispositions utiles pour envoyer les militaires qui sont cantonnés par exemple à Maluku d’aller prêter mains fortes aux policiers qui sont restés dans ce coin là. Nous souhaitons que cela soit fait dans un bref délai pour sauver la situation, parce que l’heure est grave », a-t-il ajouté.
Depuis des semaines, un conflit interethnique a éclaté dans le territoire de Kwamouth entre les peuples YAKA qui sont non originaires et les TEKE qui sont originaires. Ces derniers ne veulent plus voir dans ce coin, les non originaires. Des maisons ont été brûlées et plusieurs non originaires ont quitté les lieux sans rien emporter.
Patrick Matanga