À l’occasion de la conférence de Paris sur la région des Grands Lacs, tenue ce jeudi 30 octobre, dans la capitale de la France, Jean-Noël Barrot appelle les parties prenantes aux objectifs et engagements à respecter pour mettre fin aux multiples crises sans précédent provoquées par la guerre dans l’Est de la RDC.
« La République démocratique du Congo compte déjà près de 6 millions de déplacés, la crise alimentaire, avec plus de 27 millions de personnes menacées par la faim, la crise sécuritaire car les femmes et les filles sont en première ligne face aux viols, la crise sanitaire, enfin, avec une rupture d’approvisionnement en médicaments qui fait craindre le retour d’épidémies dévastatrices. Pour passer des paroles aux actes, nous devons nous fixer des objectifs, prendre des engagements et nous y tenir. », a dit le Chef de la diplomatie française.
Les combats armés intensifiés depuis janvier dernier entre les belligérants dans l’est de la RDC, causent de graves crises sur la population civile. Face à cette situation, la France a également appelé à une réponse au « manque criant » de financements en-dehors au plan de financements initial des Nations-Unies. Et de s’assurer de l’usage efficace de ce fonds en faveur de la population civile, victime de cette guerre.
« Nous souhaitons apporter des garanties en faveur des accès humanitaires afin de protéger les missions et faire en sorte que les financements parviennent aux populations les plus touchées et nous souhaitons réaffirmer les demandes clés du Bureau de coordination des affaires humanitaires », a-t-il ajouté.
En présence des délégations des États de la région des Grands Lacs, Paris a souligné la nécessité de la paix dans la zone en conflit, il a salué les médiations en cours qui prévoient la cessation des hostilités.
David Ekutshu
