Le ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu conduit une délégation congolaise à Luanda depuis le mercredi 22 septembre pour continuer les discussions avec le gouvernement angolais sur l’exploitation pétrolière dans la zone d’intérêt commun au large des côtes de l’océan Atlantique, mise en place depuis 2009.
La partie angolaise à ces discussions bilatérales est conduite par Diamantino Azevedo, ministre des ressources minérales, du pétrole et du gaz.
Après avoir fait une rétrospective des questions abordées lors de la dernière rencontre le 26 novembre 2020, le ministre angolais a ensuite circonscrit l’objet de cette rencontre en trois points : remettre aux deux chefs d’Etats les conclusions de la dernière rencontre, le développement d’une feuille de route commune et enfin la mise en place d’un mécanisme conjoint de commercialisation des produits pétroliers pour lutter contre la contrebande.
De son côté, le ministre Didier Budimbu a fait part de la ferme volonté du gouvernement congolais de poursuivre les discussions sur la zone d’intérêt commun.
Notons que les deux parties ont convenu de mettre en place deux commissions techniques. La première va travailler sur l’exploitation et la seconde sur la commercialisation pétrolière. Sans tarder, les deux groupes ont directement commencé le travail, à en croire notre source.
Dans la suite du ministre Budimbu, on note la présence du secrétaire général des Hydrocarbures, du DG de Sonahydroc, du ministre provincial du Kongo Central en charge des infrastructures et des experts de la présidence et aussi de la primature.
Pour rappel, lors d’une rencontre à Benguela, en Angola, le 5 janvier 2020, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi et son homologue João Lourenço, s’étaient convenus de créer une commission chargée de définir les modalités de fonctionnement de cette zone d’intérêt commun.
BL